Le nom a été choisi en référence aux rapatons, diablotins des montagnes cantaliennes de haute Auvergne. Le terme vient de l’occitan « rapaton » (rapatou), surnom populaire du diable en Haute Auvergne. Il s’agit d’un diable farceur, plutôt diablotin et espiègle, célébré chaque année lors d’un festival de conteurs, « Les Rapatonadas ».
Par amusement, les créatrices ont choisi de former un acronyme sur cette base, qui est récursif, tradition bien établie dans le monde informatique de jouer sur les appellations. Rapaton peut donc également signifier :
Que de grands mots ! À la fois pour rire (nous ne nous prenons pas très au sérieux) et pour mettre tout ce qui nous parle dedans :
La mascotte choisie est un mélange de diablotin et de vache rouge, emblématique des pâtures sur les plateaux, la Salers. Vu qu’un large pan de l’association est dédié à l’éducation populaire au numérique, la base visuelle se sert aussi de la mascotte d’un système d’exploitation appelé BSD.
Fondée en 2019, Rapaton était avant tout un projet ultra-local : fédérer les initiatives locales de résilience, faire des liens, et travailler la biodiversité sur un territoire précis.
Mais le covid est passé par là, rendant certaines choses plus complexes, épuisant les énergies bénévoles et montrant l'étendue de l'indigence du pouvoir public.
C'est durant cette période que la rencontre avec Numenaute s'est faite. Elles avaient besoin d'une structure juridique, on avait besoin d'outils numériques émancipateurs : nous avons noué un partenariat qui est devenu un mariage durable.
Aujourd'hui, si Numenaute est le projet phare de Rapaton, le reste n'est pas oublié et ne demande qu'à fleurir. D'ailleurs, le verger sur les plateau de Trizac commence à être bien planté…
Travailler ensemble est ce qui fait notre force. Les échanges nous enrichissent mutuellement.
Dans cette optique,
Si vous avez une idée ou une compétence à offrir, n’hésitez pas à la mettre sur la table. Vous n’avez pas besoin d’être une experte pour participer ! Apporter vos idées, vos retours ou même un peu d’enthousiasme, nous soutenir financièrement, participer à des tâches simples (comme améliorer la documentation ou même corriger des coquilles) sont des contributions aussi précieuses qu'un travail d'experte.
Apprendre du savoir théorique et pratique, le mettre en œuvre, est un facteur clé de toute démarche de résilience.
Notre association est un espace où chacune est la bienvenue, sans distinction d’origine, de genre, de compétences techniques ou de statut social. Le respect des autres est fondamental.
Nous sommes conscientes aussi que nous avons toutes des biais. Nous refusons une posture de pureté sectaire, préférant aider chacune à cheminer pour prendre conscience et déconstruire ses biais, sans violence. Nous acceptons de nous remettre en question en ayant conscience que la perfection n'existe pas, et que se croire “bon” ne conduit qu'à reproduire des schémas délétères.
Nous utilisons le féminin comme “genre neutre”, afin d'aider à la prise de conscience de nos biais genrés.
Le soin est un aspect fondamental de notre approche du respect : soin de soi, soi des autres, humains et non-humains, soin de notre environnement.
Nous refusons les injonctions temporelles autant que possible. Nous voulons prendre le temps de vivre, de profiter de moments tranquilles, tout autant que des moments actifs. Chaque personne ici est bénévole, avec un temps limité pour se consacrer aux divers projets associatifs, et notre participation doit avant tout rester un plaisir.
Prenez le temps, pour vos demandes comme pour ce que vous acceptez de prendre en charge. Formulez clairement vos limites (en temps, en énergie), osez dire non au besoin. Il est aussi possible de réajuster dans le temps, suivant les contraintes et possibilités, tant qu'on en tient les autres informées.
Si vous faites une demande, soyez prêt·e à ce qu’elle soit discutée ou même refusée si elle dépasse nos capacités.
Nous encourageons les membres et bénéficiaires à participer activement, même à petite échelle.Chaque membre est invitée à contribuer selon ses compétences, ses envies et ses moyens.
Cela peut inclure :
Notre association repose sur l’implication active de chacune. Participer signifie non seulement bénéficier des services, mais aussi s’investir dans la pérennité et l’amélioration de nos outils et pratiques.
Nous ne fonctionnons pas selon une logique de marché. Nous refusons de réduire les relations humaines à des transactions. En revanche, nous valorisons les contributions sous toutes leurs formes : temps, connaissances, ressources ou soutien moral.
Nous ne voulons pas de “cliente” passive, mais des participantes respectueuses des dynamiques collectives. Cela signifie à la fois de tenir compte des ressources limitées de l'association et ses bénévoles, mais aussi d'être prête à apprendre et à s'investir, selon ses moyens.
Le collectif fonctionne grâce à l’énergie bénévole de ses membres. Nous ne pouvons pas répondre à toutes les demandes ou offrir des garanties absolues. Nous comptons sur la compréhension et l’autonomie des bénéficiaires.
Ce que nous ne sommes pas :